The informant
Steven Soderbergh filme comme baise le lapin. Tout le temps et frénétiquement…
Matt Damon, crédible bouffon obsédé par lui même, paranoïaque et mythomane sans limite livre ici une très belle performance . Et si on ne s’aperçoit pas du travail minutieux du scénariste Scott Z Burns (The Bourne Ultimatum), on perçoit complètement la distanciation imposée par les personnages et le décor, nécessaire à cette satire. Perruques, coupes de cheveux, cravates, manteaux, bureaux grisâtres ou orangés, ville américaine proprette, agents du FBI un peu naïfs, tout est là pour faire ressortir le cynisme du capitalisme (entente sur les prix, définition des volumes à distribuer de par le monde, dessous de table, détournements). Le mensonge comme raison d’état, que peut on faire sinon en rire (jaune) ?
Mark Whitacre (Matt Damon) est le juste miroir, l’image inversée de ADM, l’entrerprise qu’il représente : menteur, voleur, grotesque et manipulateur. Il devient l’antimatière de ce qui l’a produit. Il enregistre des réunions secrètes, il manipule ses supérieurs, il retourne les situations à son avantage jusqu’à l’extrême, jusqu’à ce que ne puisse plus sortir que la vérité comme point final à l’histoire.
Mark Whitacre, en voulant prendre la tête de l’entreprise, consomme sa propre ruine et celle de ADM.
La postiche et l’embonpoint de Matt Damon
On est baladé par un film bavard, manipulé à la fois pas son metteur en scène et par le personnage. Son coté menteur pathétique, affabulateur et mythomane, est parfois attendrissant, parfois fascinant. On ère dans l’histoire comme l’agent du FBI Scott Bakula (Code Quantum !).
Oh bravo !Scott Bakula
D’ailleurs c’est marrant mais j’ai remarqué qu’il y avait aussi cet acteur, Tom Wilson ou Thomas F Wilson, vous savez Biff Tannen de Retour vers le futur.
Tu fais comme dans l’infanterie tu te tires ailleurs
Source : bah j’ai gagné des places pour l’avant première alors… sinon c’est chez warner que ça se passe.
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